Catherine Peyge, maire de Bobigny, a été élue, à l'unanimité, présidente du Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication (Sipperec). Suite aux élections municipales, le nouveau comité syndical s'est en effet réuni le 17 avril pour composer son nouveau bureau (10 vice-présidents) et choisir son président. Le comité est composé des délégués élus tous les six ans par les conseils municipaux des 87 villes adhérentes du syndicat. Il a été renouvelé à 65% et se féminise avec 15% de délégués femmes contre 10% dans le mandat précédent. Après avoir été la première femme élue maire de Bobigny, Catherine Peyge est ainsi la première femme élue présidente de l'un des grands syndicats intercommunaux de la région parisienne. Elle succède à Jacques Poulet qui présidait le Sipperec depuis 1995 et avait décidé de ne pas solliciter de nouveau mandat au sein de la mairie de Villetaneuse et donc de ne plus siéger au sein du syndicat. Lors de sa prise de fonction, la nouvelle présidente a rendu hommage à l'action conduite, durant deux mandats, par Jacques Poulet.
Pour l'occasion, le Sipperec a publié un bilan de la dernière mandature. Créé en 1924, le syndicat est l'autorité organisatrice du service public de la distribution d'électricité et de fourniture d'électricité. Depuis 1997, il a développé des compétences optionnelles sur les réseaux urbains de communications électroniques et services de communication audiovisuelle, l'éclairage public et la signalisation lumineuse tricolore, le développement des énergies renouvelables, le système d'information géographique. Cette compétence télécoms, à laquelle ont déjà adhéré 79 communes, recouvre aujourd'hui le contrôle de 9 contrats de concession qui représentent plusieurs centaines de kilomètres de réseaux desservant en très haut débit villes, entreprises et citoyens. En sept ans, plus de 400 km de réseaux en fibre optique ont été déployés par Irisé et près de 300.000 foyers ont été raccordés au câble. Le réseau comprend ainsi 1.100 points de connexion. 27 collectivités et administrations l'utilisent pour leurs besoins propres, sous forme de GFU (groupe fermé d'utilisateurs) notamment.
"Le déploiement de réseaux publics de communications électroniques, aux technologies complémentaires, permettra d'assurer à terme, sur toutes les communes, le raccordement en très haut débit de tous, population et entreprises, garantissant ainsi l'émergence et la pérennité d'offres diversifiées et compétitives. Ceci sans solliciter l'intervention financière des villes adhérentes", a conclu Jacques Poulet.
Luc Derriano / EVS
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