Les noms des 27 lauréats de la première vague de l’appel à projets "Les Quartiers fertiles" ont été dévoilés (voir encadré ci-dessous), à l’occasion d’un déplacement, le lundi 7 décembre 2020 dans la ferme urbaine Zone sensible, à Saint-Denis (93). Ce déplacement rassemblait Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la ville et Olivier Klein, président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). "Afin de respecter les impératifs de sécurité sanitaire, les équipes présentes sur place sont réduites, et les lauréats #QuartiersFertiles participent à l’évènement de manière dématérialisée", précise un tweet de l’Anru.
Lancé le 5 février 2020, l’appel à projets pour 100 "quartiers fertiles" du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) vise à déployer l’agriculture urbaine dans les territoires en renouvellement urbain grâce à un budget revalorisé d’un montant total de 34 millions d’euros, dont 13 millions d’euros alloués dans le cadre de France Relance. "Cette augmentation doit à terme permettre le développement d’une agriculture au bénéfice de la population des quartiers prioritaires de la politique de la ville, particulièrement affectée par la crise sanitaire", précise le communiqué de l’Anru du 7 décembre. "Centrale pour le développement résilient de nos villes et de nos quartiers, l’agriculture urbaine participe en effet à changer durablement la vie de ses habitants. Elle permet de nourrir les villes en respectant des circuits courts tout en encourageant l’agriculture de qualité, de créer des emplois et de donner accès à une alimentation plus saine", a souligné Nadia Hai, dans ce même communiqué.
Une deuxième tranche, clôturée le 16 novembre 2020, a permis de recevoir 61 nouvelles candidatures actuellement en instruction. Le communiqué précise qu’une troisième promotion est programmée pour le printemps 2021 "afin de permettre notamment aux exécutifs municipaux et intercommunaux renouvelés de s’inscrire dans cette démarche". Partant de la conviction que "l’agriculture urbaine est source de bénéfices environnementaux, sociaux, éducatifs et économiques", l’Anru conduit cette opération avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le secrétariat général pour l'Investissement (SGPI), la Banque des Territoires et l’Ademe.
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