Cartefibre et le site de l’observatoire THD de l’Agence du numériquepermettent de connaître les débits disponibles et l’avancement du déploiement de la fibre. Des données insuffisamment détaillées pour l’Avicca car elles n’indiquent pas précisément, par exemple, le "qui fait quoi" ou les dates d’achèvement des travaux. Or à l’échelle d’un territoire, il n’est pas rare que dans un rayon de quelques centaines de mètres, trois catégories d’intervenants déploient la fibre selon des modalités techniques et financières très différentes. Dans la zone très dense, ce seront les grands opérateurs selon leur propre calendrier, dans la zone AMII, Orange ou Altice-SFR déploient dans le cadre d’une convention et d’un calendrier spécifiques, enfin, dans les zones d’initiative publique, le réseau est construit par un opérateur d’infrastructure placé sous le contrôle d’une collectivité selon un cahier des charges déterminé. Ces trois zones correspondent cependant à une vision simplifiée du plan THD car, dans les faits, l’association a identifié pas moins de 14 catégories de zonages, la dernière en date étant la zone AMEL (lire cet article) dont le périmètre doit être prochainement avalisé par l’Etat… Les données publiées en open data par l’Avicca visent à apporter un peu de transparence sur la répartition des responsabilités dans le déploiement du très haut débit et à aider le citoyen à confronter les engagements des opérateurs à la réalité des déploiements. Elles sont le fruit d’un travail de recoupement entre les données de l’Arcep et celles des RIP. L’association précise que "ce premier exercice comporte probablement encore quelques erreurs, oublis ou approximations" et invite tout ceux qui le souhaitent à contribuer pour améliorer la qualité des données produites. La base sera mise à jour après chaque publication trimestrielle de l'Arcep sur le suivi des déploiements FTTH.
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