253.000 salariés en insertion ont été embauchés ou mis à disposition en 2006 par l'une des 5.300 structures d'insertion par l'activité économique (IAE). Ce qui correspond à une hausse de 10% par rapport à l'année précédente, selon une étude de la Dares (ministère du Travail). Les personnes en difficulté, comme les rmistes, peuvent être recrutées dans quatre types de structures, avec un accompagnement spécifique : les associations intermédiaires (AI), les ateliers et chantiers d'insertion (ACI), les entreprises d'insertion (EI) et les entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI).
Les 828 AI sont celles qui ont mis à disposition le plus de salariés (165.300), le plus souvent chez les particuliers. Il s'agit principalement d'un public féminin assurant pour 42% des emplois à domicile (ménage, repassage, etc.). Associations et collectivités concentrent près d'un tiers des heures effectuées dans ce domaine, le plus souvent pour des emplois d'entretien et de nettoyage.
Ce sont les 3.360 ateliers et chantiers d'insertion qui accueillent les personnes les plus éloignées de l'emploi dont 60% de rmistes. Avec 46.000 salariés en 2006, ces chantiers ont connu une très forte progression (+70%). Ce qui s'explique par "la forte montée en charge des contrats d'avenir", précise l'étude : les chantiers d'insertion concentrent le tiers des nouveaux bénéficiaires des contrats d'avenir.
23.500 salariés ont été mis à disposition par une entreprise de travail temporaire d'insertion. Pour 56% d'entre eux, il s'agit d'une première embauche. Enfin, les 868 entreprises d'insertion ont embauché 18.500 salariés. La quasi-totalité d'entre eux étaient chômage.
L'étude fournit également un éclairage régional. Du côté des entreprises d'insertion, la Franche-Comté et l'Alsace sont les deux régions qui ont eu le plus recours au dispositif. Mais c'est en Lorraine, Normandie, Limousin et Auvergne que les volumes horaires sont les plus élevés avec plus de 1.0000 heures effectuées dans l'année par un salarié. En revanche pour les ETTI, ce sont le Poitou-Charentes, l'Auvergne et la Bourgogne qui arrivent en tête pour le nombre de salariés. En Basse-Normandie, les salariés multiplient les missions courtes, alors qu'en Bourgogne, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Paca, les salariés effectuent moins de missions mais sur des durées plus longues.
M.T.
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