"Voir le monde rural autrement, comme une ressource". Tel est le vœu de l'Association des maires ruraux de France (AMRF) qui, comme l'ont fait les autres associations d'élus locaux (voir notre dossier en lien ci-dessous), vient de diffuser son "adresse" aux candidats à l'élection présidentielle. Un document qui a le mérite de la concision – une introduction, 20 propositions, 10 "engagements" (les engagements de l'association elle-même en tant que porte-voix du monde rural). Avec pour fil rouge, donc : "Affirmer la place centrale de la commune et de la ruralité dans le développement et la vie de notre pays", considérer "la ruralité comme une chance encore largement inexplorée pour son apport à l’équilibre entre nos territoires", loin des images et discours négatifs présentant les espaces ruraux comme "périphériques", leurs habitants comme des citoyens "abandonnés" et leurs élus comme peu utiles… Concrètement, il s'agit pour les maires ruraux de plaider encore et encore en faveur d'un aménagement plus équilibré du territoire afin d'améliorer la vie quotidienne des populations, que ce soit en matière d'accès aux soins, de déplacements, d'emploi, de numérique ou de services publics. Il s'agit aussi de demander une meilleure prise en compte de ce qui distingue une commune rurale : l'espace. Et donc une meilleure prise en compte des charges et contraintes spécifiques liées à cet espace… ainsi que des bénéfices dont les ruraux ne sont pas les seuls à profiter - les fameuses "aménités" rurales chères à l'AMRF, problématique que l'on retrouve avec deux des propositions formulées aujourd'hui : "Introduire la notion d’espace dans la Constitution" et "valoriser économiquement les services rendus par la ruralité".
Les 20 propositions de l'AMRF
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