L'Andes (Association nationale des élus en charge du sport) a, dans un communiqué du 6 septembre, jugé "encourageantes" les annonces du président de la République visant à prolonger le plan 5.000 terrains de sport jusqu'en 2026.
Lors d'un déplacement à Orthez (Pyrénées-Atlantiques) le 5 septembre, Emmanuel Macron a annoncé que ce plan 5.000, lancé en 2021 pour financer des équipements de proximité, serait prolongé durant trois années et concernerait 5.000 nouvelles installations (lire notre article du 5 septembre).
L'association rappelle que l'acte I de ce plan disposait d'une enveloppe de 200 millions d'euros, initialement prévue sur trois ans et finalement consommée en deux années, et qu'au 1er juin 2023, les demandes de crédits représentaient un volume deux fois supérieur à l'enveloppe disponible. Cette nouvelle enveloppe de 100 millions d'euros par an sur trois ans répond donc "en partie aux attentes" de l'Andes.
Ce prolongement permettra, selon l'association, d'"organiser un financement pluriannualisé, rattraper le retard en termes de construction d'équipements sportifs dans certains territoires carencés (QPV, outre-mer), assurer la promesse républicaine d'égalité d'accès au sport et prioriser leur accès aux scolaires afin de lutter contre la bombe à retardement de la sédentarité".
Néanmoins, conclut l'association, "ce plan ne saurait à lui seul assurer l'héritage matériel des Jeux de Paris ! La rénovation des équipements structurants (gymnases, piscines, patinoires) doit être une priorité". Elle continue donc de revendiquer "un plan d'investissement pluriannuel de 500 millions par an pour la rénovation de ces équipements dont l'âge moyen dépassera bientôt les cinquante ans" (lire notre article du 9 juin).
Selon les annonces du chef de l'État, les 5.000 équipements de la phase 2024-2026 du plan seront construits dans ou à proximité des établissements scolaires. Il devrait s'agir de 1.500 projets situés dans des cours de récréation, de 3.000 équipements sportifs légers et de 500 équipements structurants tels gymnases ou piscines. Un tiers de ces équipements seront par ailleurs érigés dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
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