Ce sondage a été réalisé, fin octobre 2018, auprès de 1 600 personnes, de toutes origines géographiques : territoires ruraux, villes moyennes (10 000 à 100 000habitants), métropoles (150 000 à 500 000 habitants), et Paris et sa première couronne. Il portait sur 36 questions concernant la perception de leur commune, la qualité des services et équipements, et sur l’attachement à leur territoire.
La ville moyenne plébiscitée
Quand on demande aux Français de définir le profil de la ville idéale, celle dans laquelle ils iraient habiter s’ils avaient le choix, 43 % répondent une ville moyenne, 35 % une commune rurale et 22 % seulement une grande ville.
Cela s’explique par la qualité de vie proposée dans les villes moyennes notamment en termes de : tranquillité, sécurité, proximité de la nature, transports et cadre de vie qui sont les 5 éléments les plus recherchés par les Français dans une commune.
Conséquence logique de ce fort niveau de satisfaction, les résidents des villes moyennes sont particulièrement attachés à leur ville et à leur territoire, avec 87 % des habitants qui trouvent la région dans laquelle ils vivent particulièrement agréable.
Les villes moyennes, reflets des inquiétudes des Français
Les résultats des villes moyennes révèlent cependant des signes d’inquiétudes notamment en matière économique. Trois éléments qui caractérisent plus particulièrement les fragilités des villes moyennes ressortent :
- une satisfaction en matière d’offre de services très en retrait par rapport aux grandes villes (offre de commerce, de loisirs et culture, de santé ou de transports)
- une inquiétude forte en matière d’emploi : seuls 40 % de des Français habitant dans une ville moyenne jugent que leur territoire est attractif en matière d’emploi
- Un pessimisme très important vis-à-vis du devenir des centres-villes avec 86 % des habitants qui jugent que « dans leurs villes moyennes, les centres-villes sont en train de mourir ».
Par ailleurs, 80 % des sondés considèrent que les politiques publiques menées privilégient les métropoles et Paris au détriment des autres territoires.
Pour améliorer la situation notamment en matière d’emploi, les habitants des villes moyennes interrogés font principalement confiance à leurs élus locaux (43 %) plutôt qu’aux instances nationales. Pour les habitants des villes moyennes, l’avenir est donc au « local ». En effet, 61 % d’entre eux se disent optimistes pour l’avenir de leur ville, contre 32 % d’optimistes concernant l’avenir du territoire national.
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